Assises du SYCFI, Réussir sa transformation digitale
Extraits de l’article de Christelle Destombes, Raphaëlle Pienne et Nicolas Deguerry paru dans INFFO FORMATION • N° 1004 • DU 15 AU 28 FÉVRIER 2021
Pour les moins préparés, la digitalisation de l’offre peut tourner à l’injonction dévastatrice. Mais avec de l’accompagnement, elle peut devenir une opportunité pour les consultants formateurs indépendants, explique Stéphanie Ortis, déléguée régionale du Sycfi Provence-Alpes-Côte d’Azur et consultante en ingénierie pédagogique. Elle a elle-même créé durant le premier confinement Shifumi.org, une association dédiée à la transformation digitale des indépendants et des petites organisations.
Elle le souligne, la digitalisation tient aussi à la nécessité de s’inscrire dans une tendance, soutenue par les pouvoirs publics. Comme en témoigne la démarche qualité Qualiopi, qui devrait intégrer des éléments en matière de formation à distance et de suivi des apprenants.
Le process de digitalisation ne peut se résumer à dupliquer en distanciel ce que l’on faisait en présentiel
SHIFUMI.ORG
La question de la maturité digitale
La question de la “maturité digitale” de l’ensemble des acteurs, de l’organisme de formation aux apprenants en passant par les commanditaires, est, selon elle, un élément essentiel à prendre en compte lors du calibrage de la digitalisation.
Formateur, le plus beau métier du monde
Martine Guérin, la présidente du Sycfi, considère que les CFI exercent “le plus beau métier du monde”. Mais qu’ils doivent accepter de se former de façon permanente : “Comme les médecins, il faut suivre les progrès pour continuer à jouer notre rôle. C’est une question de survie et de responsabilité économique et sociale.”